Syrie: L'ONU appelle à cesser les blocages humanitaires

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SyrieL'ONU appelle à cesser les blocages humanitaires

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie a estimé que l'on perdait du temps dans l'approvisionnement d'Alep et du reste du pays.

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La France a décidé de relancer l'idée d'une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes commis en Syrie. (Lundi 10 octobre 2016)

La France a décidé de relancer l'idée d'une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes commis en Syrie. (Lundi 10 octobre 2016)

Keystone
Le président américain réfléchit à des sanctions contre le régime  de Damas et la Russie pour faire stopper la catastrophe humanitaire  à Alep. (7 octobre 2016)

Le président américain réfléchit à des sanctions contre le régime de Damas et la Russie pour faire stopper la catastrophe humanitaire à Alep. (7 octobre 2016)

Reuters
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence vendredi après que l'envoyé spécial pour la Syrie Staffan de Mistura a lancé un cri d'alarme jeudi. (Vendredi 7 octobre 2016)

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence vendredi après que l'envoyé spécial pour la Syrie Staffan de Mistura a lancé un cri d'alarme jeudi. (Vendredi 7 octobre 2016)

Keystone

La Russie «est activement impliquée» pour tenter de garantir une aide humanitaire à Alep et dans le reste de la Syrie, a assuré l'ONU jeudi à Genève. L'organisation se dit «déçue» des blocages. «Nous perdons du temps», a déploré l'émissaire Staffan de Mistura.

La Russie et les Etats-Unis attendent, comme l'ONU, un désengagement militaire du régime et des groupes rebelles de la route du Castello par laquelle l'assistance vers la partie Est d'Alep doit transiter. Cette mesure «doit avoir lieu d'urgence», a insisté devant la presse Staffan de Mistura, au terme de la réunion du Groupe de travail sur les questions humanitaires.

Une fois cette manoeuvre achevée, un nouveau checkpoint sera établi pour garantir la sécurisation de la route. Vingt camions attendent à la frontière turque de pouvoir distribuer une aide qui sera notifiée au gouvernement qui ne pourra contrôler les chargements scellés. Staffan de Mistura a salué la collaboration de la Turquie.

«Nous sommes prêts»

Dans le reste de la Syrie, il manque encore les «lettres de facilitation» du gouvernement qui autorisent les convois vers 5 régions, acceptés début septembre. Impossible de faire partir les véhicules sans ces autorisations.

«Dans certains cas, nous ne pourrions charger les camions» parce que les forces de sécurité ne le laisseraient pas, a expliqué le co-président du Groupe de travail Jan Egeland. «Dans d'autres cas, le premier blocage routier ferait rebrousser chemin au convoi». a-t-il ajouté.

«Nous sommes prêts. Nous pourrions aller aujourd'hui» à Alep, a également insisté Jan Egeland. Et «nous sommes prêts à nous rendre avant la fin de la semaine» dans les autres régions, a-t-il encore dit. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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