Syrie: L'ONU pourra enquêter sur les armes chimiques

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SyrieL'ONU pourra enquêter sur les armes chimiques

Moscou aurait levé ses objections à des investigations internationales sur les bombardements chimiques.

Moscou a accepté que le Conseil de sécurité de l'ONU commence son enquête sur les responsables des attaques chimiques.

Moscou a accepté que le Conseil de sécurité de l'ONU commence son enquête sur les responsables des attaques chimiques.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné jeudi son feu vert à une enquête internationale en vue d'établir la responsabilité de bombardements chimiques survenus en Syrie. Cette information émane de sources diplomatiques.

Le gouvernement syrien est censé coopérer pleinement avec les enquêteurs. Le lancement de cette enquête, qui sera menée par l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), a été retardé par les objections de la Russie.

Moscou souhaitait que les investigations soient étendues à l'Irak, où les djihadistes de l'Etat islamique sont soupçonnés d'avoir eu recours à des armes chimiques. Le Kremlin demandait également des garanties sur d'autres points, notamment le respect de la souveraineté de son allié syrien et le financement.

Responsables de bombardements chimiques

En ce qui concerne la Syrie, les puissances occidentales tiennent les forces gouvernementales syriennes pour responsables de bombardements chimiques, tandis que la Russie accuse les rebelles.

Le Conseil de sécurité avait adopté à l'unanimité le 7 août une résolution créant un mécanisme conjoint d'enquête entre l'ONU et l'OIAC. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a ensuite proposé que cette mission soit confiée à trois experts indépendants, et demandé le feu vert du Conseil pour les recruter.

Les enquêteurs seront chargés de déterminer les responsabilités des attaques, ce qui pourrait amener ensuite le Conseil à prendre des sanctions. Mais il faudra pour cela une nouvelle résolution que la Russie pourra bloquer en utilisant son droit de veto. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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