Genève: La Croix-Rouge remplit sa hotte pour les plus démunis

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GenèveLa Croix-Rouge remplit sa hotte pour les plus démunis

L’organisation débute mercredi sa traditionnelle distribution de paniers de Noël aux familles dans le besoin. Ces dernières sont toujours plus nombreuses.

Les bénévoles de l’opération de la Croix-Rouge genevoise s’activent dans les locaux de la Fondation Colis du Cœur, en 2019.

Les bénévoles de l’opération de la Croix-Rouge genevoise s’activent dans les locaux de la Fondation Colis du Cœur, en 2019.

© Maurane Di Matteo.

Cadeaux pour les enfants, denrées alimentaires, douceurs et produits d’hygiène composeront les paniers de Noël que s’apprête à distribuer dès ce mercredi la Croix-Rouge genevoise. Organisée depuis plus de 50 ans, l’opération vise à soutenir des familles en situation de précarité, qui habitent dans le canton. Et ce, grâce au soutien de plus de 80 partenaires, ainsi que  de nombreux particuliers. 8000 personnes, dont une moitié d’enfants et d’adolescents, recevront leurs dons. Un chiffre en nette hausse. 

De plus en plus de paniers de Noël, ce n’est en réalité pas une bonne nouvelle. Le nombre de familles soutenues a presque triplé depuis 2019 (passant de 1000 à 2500 cette année), signe d’une précarité grandissante au bout du lac. «Beaucoup n’ont pas encore surmonté les difficultés rencontrées depuis la pandémie et un nombre important de migrants en difficulté sont arrivés dans notre canton», relève la Croix-Rouge genevoise. Cette dernière note que les perspectives d’une hausse du coût de la vie, l’an prochain, n’arrangent rien. 

Vérifier avant de donner

Les bénéficiaires des paniers de Noël sont des familles qui sont toutes domiciliées dans le canton. La Croix-Rouge genevoise établit une liste, en collaboration avec la Fondation Colis du Cœur, des associations, des communes et les services sociaux. Afin d’être certaine que les dons parviennent à celles et ceux «qui en ont le plus besoin», l’œuvre d’entraide se base sur des critères objectifs: «La priorité va aux personnes vivant en dessous des minimas sociaux définis par les normes de la Conférence suisse des actions sociales», détaille la Croix-Rouge genevoise. 

(dra)

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