Suisse-Afrique: La formation duale suisse séduit l’Afrique de l’Ouest

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Suisse-AfriqueLa formation duale suisse séduit l’Afrique de l’Ouest

Un projet pilote inspiré de l’expérience helvétique a permis de former 120 jeunes dans l’hôtellerie au Sénégal. D’autres secteurs et d’autres pays suivront.

Abdoulaye Penda Ndiaye
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Abdoulaye Penda Ndiaye
Quelque 120 jeunes sénégalais viennent d’être formés dans le secteur de la restauration grâce à une coopération avec la Suisse.

Quelque 120 jeunes sénégalais viennent d’être formés dans le secteur de la restauration grâce à une coopération avec la Suisse.

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Après une visite à l’École technique - École des métiers de Lausanne, en 2017, le président sénégalais Macky Sall avait été enthousiasmé. Il a souhaité que ce pays de l’Afrique de l’Ouest, où il y a beaucoup de déperdition scolaire du fait de l’absence d’alternatives à la ­filière de l’éducation académique classique, renforce ses compétences dans la formation professionnelle.

Les choses ont rapidement bougé. Avec l’appui de la Direction du développement et de la coopération (DDC) helvétique, la phase pilote vient de donner des résultats probants. Ce sont ainsi 120 jeunes qui ont été formés dans le domaine de l’hôtellerie. 

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Des jeunes Sénégalais ont suivi une formation duale dans le secteur de l’hôtellerie avec l’appui de la DDC.

Des jeunes Sénégalais ont suivi une formation duale dans le secteur de l’hôtellerie avec l’appui de la DDC.

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Après l’hôtellerie-restauration, le projet va être diversifié dans d’autres secteurs.

Après l’hôtellerie-restauration, le projet va être diversifié dans d’autres secteurs.

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La formation duale va augmenter l’employabilité des jeunes.

La formation duale va augmenter l’employabilité des jeunes.

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«Un petit projet avec un grand impact»

«C’est un petit projet avec un grand impact», salue Andrea Semadeni, ambassadeur de Suisse à Dakar. Un tel impact que ce pays de 17 millions d’habitants veut étendre le projet à treize métiers répartis en cinq secteurs, parmi lesquels le bâtiment, l’agrobusiness et le numérique. L’objectif est de tripler le nombre de jeunes en formation et de booster leur employa­bilité.

Un autre changement salutaire a eu lieu. «Avant, les entreprises se plaignaient que les compétences enseignées ne correspondaient pas à leurs besoins, car la formation se déroulait à l’école. Maintenant, on va inverser la logique: le jeune est un employé de l’entreprise qui va à l’école un jour par semaine», souligne Andrea Semadeni.

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