La France veut blackbouler l'Italie
Le match entre la France et l'Italie promet des étincelles, ce soir à Saint-Denis (21 h).
Cette revanche de la finale du Mondial sera le choc du groupe B des qualifications pour l'Euro 2008. Moins de deux mois après la victoire des Italiens, personne n'a oublié les images du coup de boule administré par Zinedine Zidane au défenseur transalpin Marco Materazzi.
L'Italien vient de lever les inconnues concernant les propos qui avaient provoqué le coup de sang de Zizou: «Je l'ai retenu par le maillot. Il m'a alors invectivé de la sorte: «Si tu le veux, je te le donnerai après.» Je lui ai répondu que je préférerais sa sœur»... Voilà pour les explications.
C'est dans ce contexte chargé de souvenirs et en l'absence des deux protagonistes de la scène désormais culte que la France et l'Italie se retrouveront. Certes les ombres des deux hommes planeront inexorablement sur la partie. La mémoire collective et le faux départ de la Squadra azzurra, samedi, face à la Lituanie (1-1 à Naples) se sont chargés de pimenter un banal match de qualification. Aucun acteur du soir ne s'y trompe.
«Le voyage en France est désormais décisif, a affirmé, sans ambages, Gennaro Gattuso. Il y a trois points à prendre, et nous sortons d'un match où les trois unités attendues n'ont pas été créditées.» Du côté français, on refuse de placer cette rencontre sous le signe de la revanche: «Si la France gagne, elle ne sera pas championne du monde», a résumé Lilian Thuram.
Marc Fragnière