La Grande-Bretagne a aussi recours à la torture

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La Grande-Bretagne a aussi recours à la torture

Un rapport de Human Rights Watch accuse la Grande-Bretagne de fermer les yeux sur la torture.

Par les actions qu'il mène dans la lutte contre le terrorisme, le gouvernement de Tony Blair approuve tacitement la torture, accuse l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié jeudi.

Depuis le 11 septembre 2001 et les attentats aux Etats-Unis, le gouvernement britannique a tenté au moins une fois d'utiliser des preuves obtenues par la torture dans un procès, a signé des accords visant à extrader des prisonniers vers des pays où ils risquent d'être torturés, et a fermé les yeux sur les pratiques de leur allié américain, dont les abus de prisonniers et le transfert secret de détenus vers des pays où des abus pourraient leur être administrés, écrit HRW dans son rapport.

«Ouvrir la porte à la torture ne rendra pas la Grande-Bretagne plus sûre», a déclaré dans un communiqué le directeur adjoint de l'organisation Benjamin Ward. «La réponse la plus efficace au terrorisme est un bon travail de la police et des services de renseignements, et non de mettre de côté les valeurs essentielles».

Un porte-parole du Foreign Office a aussitôt réaffirmé que la Grande-Bretagne n'avait pas recours à la torture et en désapprouve l'usage. (ap)

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