Ecole vaudoise: La grève des maîtres, «pas pire qu'une grippe»

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Ecole vaudoiseLa grève des maîtres, «pas pire qu'une grippe»

Les gymnasiens ont manqué une semaine de cours en raison de la mobilisation des profs. Rattrapable ou pas?

par
Sébastien Jost

Une trentaine d'heures de cours manquées. Conséquence des cinq jours de grève déjà observés ce mois par leurs professeurs, les gymnasiens vaudois ont raté l'équivalent d'une semaine d'école. Quelle répercussion cela aura-t-il sur le programme? «Nous étions très inquiets au départ, témoigne cette élève de 3e année. Mais nous avons discuté avec les enseignants. Ils nous ont expliqué que certains tests pourront être repoussés et la matière allégée en cas de surcharge de travail. Si les choses en restent là, il ne devrait pas y avoir de trop de conséquences.»

Mais la semaine qui débute s'annonce tendue entre les autorités et les enseignants. Ceux-ci décideront ce soir s'ils font la grève mercredi et jeudi. «Immanquablement, il y aura moins de cours pour la même matière, regrette Séverin Bez. Directeur de l'enseignement post-obligatoire, il indique «qu'aucune consigne n'a été donnée par le département pour rattraper le retard. Mais il est certain que le plan d'études devra être respecté et que le niveau des examens sera maintenu.»

Du côté des profs, on relativise. «Quand un enseignant est malade ou au service militaire, il n'est pas remplacé si son absence dure moins de trois semaines», explique, Françoise-Emmanuelle Nicolet. Présidente de l'association vaudoise des maîtres de gymnase, elle affirme «que la gestion des programmes est moins compliquée avec une grève qu'avec une épidémie de grippe».

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