Samuel Schmid démissionne: La longue carrière politique d'un notable bernois

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Samuel Schmid démissionneLa longue carrière politique d'un notable bernois

Le virus politique a pris Samuel Schmid près de 30 ans avant son entrée au Conseil fédéral.

Le parcours de ce Bernois s'inscrit dans la tradition. Notable pragmatique, il a gravi un à un les échelons, de sa commune jusqu'au Palais fédéral.

Né le 8 janvier 1947 à Rüti bei Büren (BE), Samuel Schmid entre en 1972 au Conseil municipal de ce village sous la bannière UDC. Il a alors 25 ans. Deux ans plus tard, il devient maire. Il poursuit son ascension et accède en 1982 au Grand Conseil bernois. Il y siége onze ans et participe notamment à l'élaboration de la nouvelle constitution cantonale.

Sa carrière prend ensuite une envergure nationale avec son élection au Conseil national en 1994, puis au Conseil des Etats en 1999. Entre 1998 et 1999, il préside en outre le groupe UDC au Parlement. Le 6 décembre 2000, il prend la sucession d'Adolf Ogi au Conseil fédéral, bien que son parti ait présenté «officiellement» d'autres candidats: les conseillers d'Etat Roland Eberle (TG) et Rita Fuhrer (ZH).

Avocat-notaire, colonel à l'armée, marié et père de trois enfants, fils d'un enseignant qui a aussi été maire de Rüti, Samuel Schmid a longtemps vécu dans l'ombre de son frère Peter, de six ans son aîné. Peter Schmid, qui a été durant 19 ans conseiller d'Etat bernois, avait brigué en 1987 un siège au Conseil fédéral. Il était alors en lice contre Adolf Ogi.

Après les remous autour de sa collègue de parti Eveline Widmer- Schlumpf en décembre 2007, il a rejoint les rangs du nouveau Parti bourgeois démocrate. (ats)

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