Statistiques: La maltraitance infantile baisse un peu à Zurich

Actualisé

StatistiquesLa maltraitance infantile baisse un peu à Zurich

Les signalements pour des cas de maltraitance envers les enfants ont baissé en 2015 à l'hôpital de Zurich.

Photo d'illustration à l'hôpital de Zurich.

Photo d'illustration à l'hôpital de Zurich.

photo: Keystone

Il y a eu moins de cas d'enfants maltraités signalés à l'hôpital de Zurich. Mais les cas avérés de maltraitance, qui représentent 75% des signalements, n'ont que très légèrement diminué. C'est le centre de consultation pour les victimes de l'hôpital de Zurich qui l'annonce.

En 2015, les services de l'hôpital de Zurich ont reçu au total 419 signalements de maltraitance, contre 450 l'année précédente.

Ces annonces proviennent majoritairement de personnes extérieures à l'établissement: soit les victimes elles-mêmes, leurs proches, ou des institutions. Dans un tiers des cas, ce sont les collaborateurs de l'hôpital, notamment des urgences, qui ont signalé l'affaire au centre des victimes.

Après examen, seuls 2,5% des cas signalés s'avèrent être des accidents. Et les trois quarts des annonces débouchent sur des affaires de maltraitances avérées.

Pour les cas restants, soit 22,5% des signalements, on ne peut ni écarter ni prouver la maltraitance. Ce sont surtout ces cas suspects qui ont diminué en 2015: les cas avérés n'ont que très légèrement diminué, relèvent les services de l'hôpital.

Moins de maltraitance physique

Le pourcentage de sévices physiques a diminué en 2015, totalisant 33,7% de tous les signalements, contre 35,4% en 2014. Quant aux sévices sexuels, ils représentent cette année 31,2% des signalements de maltraitance, un pourcentage stable par rapport à l'année précédente.

Par contre, les services de l'hôpital ont constaté une hausse des maltraitances psychologiques, qui constituent 21,8% des cas signalés, contre 16,2% en 2014. Il s'agit notamment d'enfants qui souffrent de la séparation de leurs parents et qui sont parfois instrumentalisés par un des parents.

Les effets de l'autorité parentale conjointe, récemment introduite, ne se font pas encore sentir, soulignent les services de l'hôpital. En outre, la catégorie des violences psychologiques inclut également des enfants, qui sans être directement victimes de violence domestique, en sont toutefois témoins. (nxp/ats)

(NewsXpress)

Ton opinion