Tombé par la fenêtre en ArgovieLa mère conteste l’acquittement de la responsable de la cantine
Un enfant, alors âgé de 9 ans, était tombé par la fenêtre de son école à Laufenburg (AG) en septembre 2020. Alors que la surveillante a été acquittée, la mère de la victime souhaite porter l’affaire devant la Cour suprême.

L’enfant avait subi de nombreuses blessures.
Rebondissement dans l’affaire du garçon tombé par la fenêtre de son école à Laufenburg (AG) en septembre 2020 (voir encadré). Alors que la responsable de la cantine a été acquittée en juin dernier par le tribunal de district des accusations de blessures corporelles graves par négligence et de violation du devoir d’assistance, la mère de la victime conteste cet acquittement.
«Pour moi, il est clair qu’elle est coupable», a-t-elle déclaré à «20 Minuten». Pour la mère de famille, la responsable de la cantine n’a pas rempli son devoir de surveillance car «la fenêtre n’était pas sécurisée et s’ouvrait complètement.»
Lors de l’acquittement, le tribunal de district a estimé que le système d’encadrement (un surveillant pour 11 enfants) était davantage critiquable et qu’à l’âge du garçon, il se doit d’être conscient des dangers. Ce jugement est «inacceptable» pour sa mère.
Séquelles et retard de croissance
Plus de deux ans après les faits, son fils souffrirait toujours des séquelles de l’accident. De nature plus distraite qu’auparavant, il aurait également un retard de croissance de l’os du bras droit. À noter qu’il est toujours scolarisé dans le même établissement mais qu’il est pris en charge par des tiers. «Ma confiance est trop ébranlée», confie sa mère.
L’affaire sera jugée le 28 mars par la Cour suprême du canton d’Argovie. La présomption d’innocence s’applique.
Une chute de 6 mètres à la pause de midi
Le 14 septembre 2020, un enfant, alors âgé de 9 ans, avait fait une chute de 6 mètres en tombant de la fenêtre de son école. Il avait subi une fracture du crâne, des hémorragies cérébrales, s’était cassé les deux mains et souffrait de multiples blessures au foie, aux reins et aux poumons. Comme l’accident s’était produit à la pause de midi, le ministère public de Laufenburg avait alors accusé la responsable de la cantine de «lésions corporelles graves par négligence.»