MarseilleLa police tue le braqueur d'un bureau de poste
Un jeune homme qui venait de braquer avec deux autres mercredi matin un bureau de poste dans les quartiers est de Marseille, a été tué par la police alors qu'il retenait une employée en otage.
L'otage n'a pas été blessée, a-t-on précisé de même source.
Le braquage est intervenu entre 08H30 et 09H00. Trois jeunes, ayant entre 16 et 19 ans, avaient profité de l'arrivée d'une employée pour la prendre en otage et pénétrer dans l'établissement dans le quartier des Olives, selon la même source.
Alertés, les policiers ont eu le temps de mettre en place un dispositif autour du bureau de poste. L'un des braqueurs est alors sorti avec l'otage et a tiré en l'air avant de pointer son arme sur l'employée, a indiqué la police. Six policiers ont alors fait usage de leur arme et ont atteint le preneur d'otage de trois balles dans la poitrine, a indiqué cette source.
Les deux autres braqueurs ont été arrêtés et leur butin récupéré, selon la même source qui précise que les trois jeunes étaient connus des services de police pour des faits de délinquance.
Les six policiers, auteurs des tirs, ont ensuite été entendus par la brigade de répression du banditisme (BRB). Selon les premiers éléments de l'enquête, l'arme du preneur d'otage était chargée à blanc, les deux autres avaient des armes à grenailles.
La brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille a été saisie.
Lundi, deux malfaiteurs armés s'étaient déjà attaqués à un bureau de poste, dans le centre de Marseille. Ils avaient attendu l'arrivée de deux postiers devant l'entrée réservée au personnel du bureau des Cinq-Avenues, avant de les menacer avec leurs armes et de les obliger à ouvrir les coffres qui contenaient plus de 260.000 euros. Pour ce hold-up, l'enquête a été confiée à la BRB.
En cette période de fêtes, le plan Danton "anti-hold-up" est activé du 3 décembre au 2 janvier dans la cité phocéenne, avec un nombre de patrouilles revu à la hausse, une centaine de policiers et gendarmes supplémentaires et le renforcement de la surveillance des secteurs les plus sensibles.