Genève: La prostitution de jeunes Roms inquiète

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GenèveLa prostitution de jeunes Roms inquiète

Les meurtriers présumés de deux sexagénaires, mi-novembre, auraient racolé leurs victimes. Autour de la gare Cornavin, la prostitution des Roms est désormais sous haute surveillance.

Lui avait été retrouvé mort enroulé dans son tapis. Elle, également sans vie, se trouvait à quelques mètres. Le 10 novembre dernier, les circonstances du meurtre d'un couple de sexagénaires, commis dans un appartement de Châtelaine, dans la périphérie genevoise, sont restées longtemps un point d'interrogation pour les habitants du quartier.

La semaine dernière, «Le Matin» annonçait que la piste privilégiée des enquêteurs était celle qui mène au milieu de la prostitution Rom. Le quotidien orange précise ce mardi que depuis les événements de Châtelaine, les membre de ce réseau, qui opèrent autour de la gare Cornavin, sont sous haute surveillance.

Des rapports à partir de 10 fr.

Une vingtaine de jeunes garçons, parfois mineurs, issus de la communauté vendraient leur corps quotidiennement, contre 10 ou 20 fr. ou un repas chaud. Ils passeraient à l'acte dans les parcs et les allées des immeubles des Pâquis. Le soir, ils se regrouperaient dans le parc Geisendorf, à la Servette. Le petit manège est bien connu des riverains, qui ne décolèrent pas. «Est-ce que nous aussi on doit créer une milice?», tonne une habitante dans les colonnes du journal.

La police n'a pas souhaité commenter ces informations. Le Groupe Sida Genève aimerait mettre en place une cellule de sensibilisation des Roms, en partenariat avec une association de défense des droits des Roms.

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