Collombey (VS)La raffinerie Tamoil ne sera pas assainie à temps
Les responsables affirment qu'il est impossible de respecter le calendrier imposé par l'Etat afin de se mettre aux normes sur le plan environnemental. Ils demandent un rééchelonnement des travaux.
- par
- cge
Dans une lettre ouverte adressée au Dr Rolf Hartl, président de l'Union pétrolière suisse, la société libyenne justifie sa requête en soulignant la complexité des travaux à entreprendre, rapporte «Le Nouvelliste» dans son édition de jeudi. La situation en Libye, et plus généralement sur le plan international, est également invoquée.
Informé de la situation, l'Etat du Valais n'est absolument pas disposé à proposer un rééchelonnement des opérations d'assainissement. Bien au contraire. Selon le quotidien valaisan, les autorités ont même demandé que le processus soit accéléré. Dans le cas contraire, la raffinerie pourrait être mise à l'arrêt.
La raffinerie dénonce des «décisions punitives»
Tamoil dénonce les exigences du Canton et les risques qu'elle fait planer sur le site de Collombey et sur l'activité de la société en Suisse plus généralement. «(Nous) ne tolérerons pas une situation qui (nous) confronte en permanence à des décisions punitives, des menaces de fermeture».
Les responsables de la raffinerie soulignent enfin les efforts déjà entrepris sur le plan environnemental. Selon eux, 90 millions de francs ont déjà été injectés à des fins d'assainissement.