violenceLa riposte s'organise contre les bastons dans les bals
Sécus et organisateurs se sont retrouvés pour chercher des solutions à la violence qui pourrit les fêtes des jeunesses campagnardes.
- par
- Raphaël Pomey
Bagarres géantes, sono vandalisée, dégâts au village... En 2009, des débordements ont émaillé les bals de jeunesse. La faute, selon les fans de ces soirées, à des bandes de «yo» itinérants de 14-16 ans semant la pagaille. Mercredi, un débat convoqué par la webradio StopFM évaluait les pistes pour calmer la situation.
- Interdire l'entrée aux porteurs de casquettes, censées être le signe de ralliement des «yo». Christophe Gatabin, de la fédé des jeunesses, est sceptique: «Ils viendront habillés différemment.»
- Ecrire aux meneurs. Les fans des bastons recevraient chez eux un mot leur expliquant qu'ils sont persona non grata aux bals. «Cela permettrait de dénoncer une violation de propriété», note Jean-Christophe Sauterel, de la gendarmerie. «... A condition d'avoir leur adresse!» rigole un organisateur dans le public.
- Réserver l'entrée aux membres des jeunesses. Moue générale: l'idée, contraire à la tradition communautaire de ces événements, exclurait les seniors. «On va se retrouver à vingt-cinq», ironise un jeune.
- L'entrée sur invitation semble rallier les suffrages. Mais elle comporte le risque de déplacer les bagarres au centre des villages. «Quand ils auront vu qu'ils ne rentrent vraiment pas dans les salles, peut-être que les casseurs se décideront à rester chez eux», espère DJ Toxid, animateur de soirées de jeunesse.