CoronavirusLa ruée vers les milliards de chômage partiel n’a pas eu lieu
Les entreprises avaient jusqu’à la fin décembre 2022 pour demander rétroactivement le versement d’indemnités de chômage partiel. Seul un quart d’entre elles ont fait le pas.

C’est le recours d’un restaurateur qui a permis le versement rétroactif d’indemnités de chômage partiel.
Un arrêt du Tribunal fédéral, rendu à l’encontre d’un restaurateur, a contraint le Parlement à accorder des indemnités supplémentaires de chômage partiel. Toutes les entreprises qui ont mis au chômage partiel leurs employés payés au mois durant les années 2020 et 2021 ont pu demander une indemnisation rétroactive pour les vacances et les jours fériés. Selon le Secrétariat d’État à l’économie (Seco), seuls 26,3% des 160’000 entreprises qui auraient eu droit aux aides rétroactives ont franchi le pas, informe le «St. Galler Tagblatt».
Trop complexe
La raison avancée pour ce faible engouement pourrait être celle d’obstacles administratifs trop importants. Les entreprises doivent calculer elles-mêmes le montant auquel elles ont droit, mois par mois. Le secteur de la restauration ainsi que celui de l’hébergement ont en tout cas été plus assidus que d’autres branches économiques. Selon le Seco, 18,5% de toutes les demandes examinées jusqu’à présent proviennent de ces deux branches, bien qu’elles n’aient représenté que 14,3% des entreprises en chômage partiel durant les deux années 2020 et 2021.
Le crédit de 2,1 milliards de francs accordé par le Parlement pour les paiements rétroactifs est cependant loin d’être épuisé. Il devrait rester encore 1,3 milliard de francs non réclamés une fois que toutes les demandes auront été traitées.
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