LausanneLa soirée a été calme, sauf une fête qui a été dénoncée
A l’exception d’une fête réunissant près de vingt personnes, la nuit de samedi à dimanche a été calme à Lausanne, selon la police.
Après les débordements du week-end dernier, la nuit de samedi à dimanche a été plutôt calme à Lausanne. Exception: une fête privée réunissant une vingtaine de personnes a été stoppée par la police. «Il s’agissait d’une fête d’anniversaire qui réunissait des quadragénaires et des mineurs. Les majeurs ont été dénoncés», a déclaré le municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand dimanche à Keystone-ATS.
Le directeur de la sécurité a déploré une attitude «totalement irrespectueuse à l’heure où l’entier de la population fait des efforts, où le corps médical est sous pression et où l’activité économique est en souffrance».
Bilan positif
«Pour le reste, la nuit a été plutôt calme. Il n’y a pas eu de phénomène comme à Beaulieu vendredi dernier», a ajouté l’élu. Une fête sauvage réunissant une septantaine de jeunes avait alors provoqué l’intervention de la police. L’interpellation de l’un d’entre eux avait été filmée et fortement médiatisée.
La police a effectué un travail préventif, a poursuivi Pierre-Antoine Hildbrand. Des propos corroborés par le porte-parole de la police municipale Michel Gandillon qui a accompagné Keystone-ATS pour suivre le travail d’une patrouille en fin de soirée.

Les policiers patrouillent pour vérifier si les mesures en vigueur pour lutter contre la pandémie sont respectées.
Rassemblements
La mission des policiers: effectuer des contrôles réguliers afin de vérifier si les normes en vigueur, soit l’interdiction des rassemblements de plus de cinq personnes, sont respectées. Lieux visités: le parc Mon Repos, l’esplanade de Montbenon et le Flon, des points de rassemblement habituels des jeunes.
«Le bilan est positif, les jeunes ont été réceptifs, polis. La tournée s’est passée très correctement. Il n’y a pas eu de récalcitrants. Personne n’a été dénoncé», a souligné Michel Gandillon.
Durant cette période, l’objectif est de chercher l’adhésion et la responsabilisation de la population. «On va à la rencontre des gens, on échange, on rappelle les gestes barrière», a-t-il expliqué. Et l’on avertit qu’une patrouille peut repasser plus tard.
Si la soirée était tranquille, ça ne veut pas dire que ça se passe tout le temps de cette manière, a ajouté le porte-parole. «Il faut parfois être plus intransigeant».
Quelques attroupements
Quant au reste du canton, la police a noté «encore quelques attroupements», a indiqué Jean-Christophe Sauterel, directeur prévention et communication à la police cantonale. Durant la nuit de samedi à dimanche, les forces de l’ordre sont intervenues à 55 reprises pour troubles à la tranquillité et cinq fois pour des attroupements.
Quatorze dénonciations ont été émises pour non-respect des normes cantonales et deux infractions à l’ordonnance fédérale. Les patrouilles ont également fait des mises en garde et rappels des mesures sans dénonciation. Les cas se situent essentiellement dans les centres urbains, dans les différentes villes du canton.