CorruptionLa Suisse au cinquième rang, selon Transparency
Septième en 2015, la Suisse est devancée en 2016 par les pays nordiques et la Nouvelle-Zélande.

Des membres de Transparency International présentaient l'indice de perception de la corruption en 2013. (29 janvier 2013)
Si la Suisse est abonnée au peloton de tête de l'indice de perception de la corruption de Transparency International, cela ne veut pas dire qu'elle en soit exempte, relève Transparency International Suisse. Outre que l'indice ne mesure que la perception de corruption, il ne touche que le secteur public.
La corruption privée n'entre pas en ligne de compte, précise mercredi l'ONG dans un communiqué. De plus, les affaires de corruption «ne cessent d'éclater» en Suisse, «surtout dans le domaine des marchés publics», ajoute le directeur de la section suisse de l'ONG anticorruption, Martin Hilti, cité dans le communiqué. Il souligne que ces «affaires ne sont que la pointe de l'iceberg, car le pourcentage de cas non signalés est sans doute très élevé».
Septième en 2015, la Suisse est remontée au cinquième rang du classement l'an passé, place qu'elle occupait déjà en 2014. Elle est devancée par les pays nordiques et la Nouvelle-Zélande, qui est passée de la quatrième place en 2015 à la première place ex aequo avec le Danemark en 2016. (nxp/ats)