Web: La vie privée au cœur de la guerre des navigateurs

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WebLa vie privée au cœur de la guerre des navigateurs

Le challenger Firefox bloque désormais par défaut les mouchards qui espionnent l'internaute pour les réseaux sociaux.

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Dans sa mouture 70, le navigateur d'ordinateur de la Fondation Mozilla a encore renforcé la protection de la vie privée et la sécurité de ses internautes. Cela concerne notamment le blocage du pistage opéré par Facebook, Twitter et autre LinkedIn. Via l'icône bouclier de la barre d'adresses, la liste des éléments bloqués et leur nature s'affichent: cookies, empreintes diverses (type d'ordi, réglages), modules sociaux, cryptominage, etc. Toujours sur cette barre, un indicateur affiche quand un site web utilise la géolocalisation. L'option d'un service payant de réseau privé virtuel (VPN) pourrait venir s'y ajouter.

Avec moins de 10% de parts du marché mondial, 16% en Suisse, Firefox veut continuer d'exister face à Google et son navigateur Chrome (69% à l'échelle mondiale, 46% en Suisse selon Statcounter). La Fondation Mozilla prépare un service de traduction qui garde les données sur la machine, contrairement à celui de Google, qui mise sur l'intégration poussée de sa suite bureautique en ligne. Dans sa version 78, Chrome se démarque aussi par un mode sombre et l'affichage des vignettes des sites en survolant les onglets. Microsoft, quant à lui, espère encore revenir dans la partie. Basée sur la même plateforme Chromium que Chrome, la toute nouvelle version de son navigateur Edge est bientôt prête. Épurée, elle applique par défaut le blocage de publicités et de mouchards.

Firefox adoubé

Le bureau allemand pour la sécurité des informations a récemment livré son verdict: seul Firefox a satisfait à ses exigences minimales. L'agence a analysé les versions Firefox 68, Chrome 76 ainsi que Microsoft Edge 44 et Internet Explorer 11. Safari (Apple, 16% de parts de marché en Suisse), Brave et autre Opera n'ont pas été pris en compte. En Suisse, Chrome devance de loin Firefox et Safari (Apple) tous les deux crédités de 16% de parts de marchés.

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