Disparition de Delphine Jubillar (F)«Laissez-moi tranquille»: son mari sort de son silence
Après avoir été entendu vendredi par les juges en tant que partie civile, Cédric Jubillar, le mari de l’infirmière portée disparue depuis le 16 décembre 2020 dans le Tarn, s’est brièvement exprimé sur les réseaux sociaux.

Cédric Jubillar, le 23 décembre 2020, lors des recherches menées pour retrouver sa femme Delphine.
Depuis la disparition de son épouse Delphine, 33 ans, le 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn), avec laquelle il était en instance de divorce, Cédric Jubillar était resté discret et s’était peu exprimé. Vendredi dernier, à la suite de son audition devant les juges en qualité de partie civile, il a donné quelques nouvelles via un post Facebook, apprend-on sur différents médias français, dont «Le Dauphiné libéré». Un message bref et dans lequel on le sent agacé.

Confirmant son audition le matin même par les juges d’instruction chargés du dossier et remerciant ceux qui le soutiennent, il appelle également les «curieux» – nombreux sur les réseaux sociaux – à «aller faire [leur] vie fictive ailleurs» et à «le laisser tranquille».
Selon son avocat, Me Jean-Baptiste Alary, «l’audition […] s’est passée dans un climat parfaitement serein entre mon client et les magistrats. La qualité de partie civile de mon client a été confirmée et aucune mise en cause n’est envisagée.» Cédric Jubillar avait déjà été entendu à deux reprises par les enquêteurs de la section de recherche de Toulouse et de la brigade de recherche d’Albi au tout début de l’affaire.
Le mystère reste entier
Delphine Jubillar, mère de deux enfants de 6 ans et 18 mois, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. C’est son mari qui a prévenu les gendarmes. Depuis, de nombreuses recherches ont été menées – battues, sondage des points d’eau, perquisition poussée de la maison – sans qu’aucune trace de l’infirmière soit retrouvée.
Du côté des gendarmes, les investigations se poursuivent. Ils procèdent notamment encore à des vérifications sur le terrain. De leur côté, les amies de Delphine Jubillar continuent leurs recherches, se donnant régulièrement rendez-vous le jeudi matin à Cagnac-les-Mines.
Le Parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour «enlèvement, détention ou séquestration» et les enquêteurs privilégient toujours l’hypothèse criminelle sans pour autant négliger d’autres pistes.