Neuchâtel - ProvidenceLe CF ne se prononce pas sur la plainte
Les syndicats qui ont posé plainte après les licenciements survenus à l'Hôpital de la Providence à Neuchâtel devront encore attendre.
Le Conseil fédéral refuse de se prononcer à ce stade sur les licenciements à l'hôpital neuchâtelois de la Providence. Mais, dans son rapport adopté mercredi, il promet de poursuivre le dialogue pour trouver une solution
Il y a un peu plus d'un an, 22 employés de l'hôpital étaient entrés en grève après la dénonciation de leur convention collective de travail. Ils ont reçu leur lettre de licenciement avec effet immédiat le 4 février 2013, suite à leur refus de réintégrer leur poste de travail.
Le 10 avril, le Syndicat suisse des services publics (SSP) a porté plainte devant l'Organisation internationale du travail (OIT). Il dénonce la protection insuffisante contre le licenciement abusif de grévistes, le droit suisse du contrat de travail n'accordant qu'une indemnité de six mois de salaire au maximum et ne prévoyant pas la réintégration du travailleur licencié.
Pas possible de statuer
Le Conseil fédéral affirme qu'il ne lui est pas encore possible de statuer sur ce cas, en l'absence d'informations concrètes ou concluantes des parties intéressées et aussi longtemps que les tribunaux compétents ne se sont pas prononcés. Il n'en juge pas moins le conflit préoccupant.
Le gouvernement a donc chargé les ministres de l'économie Johann Schneider-Ammann et de la justice Simonetta Sommaruga d'examiner de manière approfondie les différents points soulevés par la plainte. Il entend «poursuivre la réflexion et le dialogue pour tenter de trouver une solution qui soit politiquement acceptable pour l«ensemble des partenaires sociaux». (ats)