«Federer Dream Tour»: Quand le Maître se la joue «rock star»

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«Federer Dream Tour»Quand le Maître se la joue «rock star»

Pour lancer sa semaine de cinq exhibitions en Amérique du Sud, Roger Federer a publié une vidéo enjouée sur son compte Twitter.

Mathieu Aeschmann
par
Mathieu Aeschmann

Twitter: @rogerfederer

Montage serré des «highlights» de 2012, musique entraînante, fans amourachés, le clip publié lundi par Roger Federer possède au moins deux mérites: il donne envie de prendre l'avion et raconte beaucoup de choses en une minute. D'abord sur un plan factuel, il vient rappeler que «RF» ne terminera pas sa saison à l'O2 Arena de Londres. S'il venait à y disputer une finale, dimanche 17 novembre, le Bâlois n'aurait en effet qu'une trentaine d'heures devant lui pour rallier Santiago et y défier «Sascha» Zverev lors de la première étape de son «Dream Tour». La suite? Le mythique Parque Roqua de Buenos Aires le 20 (avec Del Potro) puis Bogota le 22, Mexico le 23 et Quito le 24, à chaque fois contre Zverev.

L'autre vérité que viennent rappeler ces images et le «petit nom» donné par Roger Federer à cette lucrative tournée d'exhibitions renvoie sept ans en arrière. Au temps du très joyeux «Gilette Tour». C'est un secret pour personne, cette virée entre hommes – avec papa Robert, aka «The real RF» - occupe une place particulière dans l'album souvenirs du «Maître». «L'ovation reçue aujourd'hui est sans doute la plus belle de toute ma carrière, enfin après celle de Bogota qui m'avait donné la chair de poule», avait par exemple spontanément rappelé «RF» lors de la dernière Laver Cup.

Enfin la vision de cette vidéo esquisse une projection. Avec ses bains de foule, les sorties d'avions et les images «back stage», on se croirait dans un clip de U2 (époque Zooropa). Ne faut-il donc pas regarder cette bande d'annonce d'une minute aussi comme un aperçu du «Federer d'après»? Le Bâlois y avance dans la peau d'une«rock star», de l'icône qu'il restera après sa retraite. En attendant de retrouver Londres et les choses sérieuses, il y a donc ici un petit quelque chose d'éternité. Un «Dream Tour» qui ne s'arrêterait jamais.

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