FranceLe corps d’Anne-Frédéric retrouvé dans la Seine
L’enseignante qui avait disparu le 21 février en faisant son jogging est décédée. Son cadavre a été retrouvé jeudi matin.
Son nom était venu s’ajouter à une liste déjà trop longue de femmes récemment portées disparues en France. Après dix-huit jours de recherches dans la région de Méry-sur-Oise (à une heure au nord de Paris), tout espoir de retrouver Anne-Frédéric Obszynski vivante s’est évanoui jeudi matin. Le corps de cette enseignante de 41 ans a été retrouvé dans la Seine à Andresy, à environ 20 kilomètres de l’endroit où elle avait été vue pour la dernière fois.
La dépouille de cette enseignante de 41 ans s’était échouée sur la berge, au milieu de branchages, près d’une rampe de mise à l’eau pour les bateaux, écrit «Le Parisien». C’est un promeneur qui a fait la triste découverte avant d’alerter les forces de l’ordre. Un premier examen externe du corps de la victime n’a révélé aucune trace suspecte. Une autopsie doit être pratiquée ce vendredi. Déjà privilégiée au moment des recherches, la thèse d’une chute accidentelle dans l’Oise semble se confirmer.
«Un corps qui vient de tomber à l'eau»
Le procureur de la République de Pontoise a précisé, dans un communiqué, que la dépouille portait «une tenue de sport correspondant aux éléments d'identification de Mme Anne-Frédéric Obszynski (...) Des bijoux et une clef de voiture avec porte-clef caractéristiques ont été retrouvés sur elle». Les enquêteurs vont désormais tenter de déterminer les causes du décès d’Anne-Frédéric et comprendre pourquoi elle a chuté dans la rivière.
La quadragénaire avait disparu le dimanche 21 février, un jour où la météo était radieuse et les bords de l’Oise étaient très fréquentés. Pourtant, personne n’a rien vu. Toutefois, des promeneurs ont assuré avoir vu, vers 16h45, quelque chose ressemblant à un corps flotter dans l’eau avant de couler soudainement. «Une réaction propre à un corps qui vient de tomber à l'eau», explique une source proche de l’enquête. Les recherches menées dans la rivière n’avaient cependant rien donné.