NHLLe début de saison de rêve de Raphael Diaz à Montréal
Avec 8 assists en 8 matches, l'international zougois est le 6e défenseur le plus prolifique de NHL.
- par
- Marcel Allemann/RCA

Diaz (à g.) se fait doucement sa place à Montréal.
Tout se passe à merveille Outre-Atlantique pour les anciens Zougois. Damien Brunner est en train de se faire sa place à Détroit et son ex-coéquipier Diaz impressionne au Québec. Interview.
– Raphael, vous êtes un des meilleurs défenseurs de NHL au niveau comptable. Comment ça se passe pour vous ?
«L'équipe gagne et tout va bien au sein de l'effectif. Tout le monde adhère au discours du coach et on se bat l'un pour l'autre. De mon côté, j'essaie d'apporter mes qualités en attaque. Mais avoir tant de points aujourd'hui, c'est aussi une part de chance.»
– Un temps, vous étiez parmi les 10 meilleurs pointeurs, tous postes confondus.
«J'ai surtout profité d'évoluer aux côtés d'Andrei Markov. C'est un défenseur incroyable, qui a une énorme expérience.»
– Vous êtes au septième ciel actuellement avec les Canadiens ?
«C'était important de partir fort cette saison. Ça fait une énorme différence avec l'année dernière, où nous avions connu des ratés. Montréal est une ville folle de hockey. Après ces débuts réussis, ça a calmé un peu les supporters, qui étaient fâchés. Nous pouvons enfin travailler dans la sérénité.»
– Est-ce que votre passage à Zoug pendant le lock-out vous a aidé ?
«Oui, il m'a permis de garder le rythme. Mais il ne faut pas oublier que les patinoires sont plus petites et que le jeu n'est pas le même. Dès mon retour ici, j'ai dû me réhabituer. Lors du premier entraînement, j'ai même été choqué qu'il y ait si peu de place!»
– Pour l'ancien genevois Yannick Weber (ndlr: un seul match au compteur), en revanche, la situation est bien plus compliquée.
«La situation n'est pas terrible pour lui. Il n'est jamais facile de ne pas pouvoir griffer la glace et faire ses preuves.»
– Doit-on vous appeler Raphael ou Rafael Diaz ?
«Je m'en fiche. Sur mon passeport, c'est Raphael. Moi, j'ai toujours écrit Rafael. Les deux sont justes.»