Prison pour mineurs (GE): Le directeur de la Clairière ne coûtera pas cher

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Prison pour mineurs (GE)Le directeur de la Clairière ne coûtera pas cher

Le poste, très exposé, n'est pas rémunérateur. Le futur patron sera moins payé qu'un enseignant du secondaire. A la recherche de la perle rare, l'Etat concède que la chose est problématique.

Jérôme Faas
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Jérôme Faas
Le centre de détention pour mineurs de la Clairière.

Le centre de détention pour mineurs de la Clairière.

Le prochain chef du centre de détention pour mineurs ne sera pas vénal: le poste a été mis au concours en classe 19 (entre 7798 fr. et 10'543 fr. par mois selon l'annuité). C'est moins, par exemple, qu'un enseignant du secondaire (classe 20 - entre 8149 fr. et 11'018 fr.) ou qu'un directeur d'établissement primaire (classe 24 - entre 9718 fr. et 13'139 fr.). Or la fonction est très exposée. Trois patrons ont sauté en moins de deux ans, le dernier en date lundi.

«C'est vrai que c'est faible, vu le risque et la responsabilité, admet Laurent Forestier, porte-parole du Département de la sécurité. Le poste n'a plus été évalué depuis l'an 2000. Le cahier des charges n'est plus en adéquation avec la rémunération. Sous l'impulsion de Pierre Maudet, l'Office pénitentiaire a d'ailleurs demandé une réévaluation.» L'offre actuelle permettra-t-elle d'attirer la perle rare? «Cela pourrait être un frein. Mais nous avons reçu beaucoup de candidatures.»

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