VaudLe flirt d'un soir entre filles vire à l'agression sexuelle
Deux femmes qui venaient de se rencontrer n'avaient pas les mêmes attentes une fois au lit. La plus insistante a été punie.
- par
- Christian Humbert
L'«idylle express» de deux lesbiennes a tourné court, en novembre 2014. Elle avait pourtant démarré sur les chapeaux de roue grâce à un site de rencontres. Après les premiers contacts virtuels, les deux flirteuses ont rapidement passé la vitesse supérieure en rejoignant dès le premier soir le domicile de l'une d'elles, âgée de 35 ans. Ida*, jeune femme fougueuse de 21 ans, se glisse alors dans le lit de son hôte sans qu'elle y soit repoussée. Mais les choses ont fini par se gâter. Ida tente d'embrasser sa nouvelle amie mais celle-ci refuse. Cela transforme Ida en bête échaudée. Elle se met à califourchon sur l'autre femme, lui caresse de force sa poitrine, lui touche le sexe et tente d'introduire un doigt dans son vagin. L'affaire en serait restée là si Ida ne s'était pas mise à bombarder de SMS celle qui avait repoussé ses avances. «Sale fausse lesbienne, peut-on y lire. Provocatrice de merde de pute. Tu seras en chaise roulante.»
C'est trop. La trentenaire porte plainte deux jours après la bataille. Une procureure a convoqué le couple l'hiver dernier. Prévenue de menaces, d'injures et de contrainte sexuelle, Ida accuse son ex d'un soir de se plaindre pour lui créer des ennuis. Mais la victime a paru plus constante et crédible. Conséquence: Ida a été condamnée à une peine ferme de 120 jours-amende. Un précédent sursis de 45 jours-amende pour un autre affaire a été annulé.
*prénom d'emprunt
Epoux trop collant
Pour s'être frotté le sexe jusqu'à éjaculation contre sa femme endormie en septembre 2013, un enseignant vaudois de 30 ans vient d'être condamné à 90 jours-amende avec sursis et à une amende de 540 francs. Il a été reconnu coupable d'acte sexuel sur une personne incapable de discernement. C'est sa femme, avec laquelle les relations étaient tendues, qui a déposé plainte. Il doit d'ailleurs payer 2000 francs des frais d'avocats de la plaignante.