Attentat de ManchesterLe frère du tueur reconnu coupable de meurtres
L'homme de 22 ans avait aidé son frère à préparer la bombe de l'attentat suicide commis en 2017 après un concert d'Ariana Grande, tuant 22 personnes.
L'attentat avait fait 22 morts dont des enfants et un adolescent.
Le frère de l'auteur de l'attentat-suicide de Manchester, qui l'avait aidé à préparer la bombe, a été reconnu mardi coupable du meurtre des 22 personnes tuées dans l'explosion en 2017, dont un enfant et des adolescents.
Après moins de cinq heures de délibérations, le jury de la cour criminelle de l'Old Bailey, à Londres, a également reconnu Hashem Abedi, 22 ans, coupable de tentatives de meurtre pour les dizaines de personnes blessées dans cet attentat commis le 22 mai 2017 à la sortie d'une salle de concert où venait de se produire la pop star américaine Ariana Grande.
Sa peine doit être prononcée ultérieurement, à une date qui n'a pas encore été fixée. Hashem Abedi, qui n'a pas pris part à la fin de son procès, clamait son innocence. Il était poursuivi notamment pour avoir acheté le matériel chimique destiné à fabriquer la bombe ayant servi lors de l'attentat, fabriqué les détonateurs et acheté la voiture dans laquelle les composants de la bombe avaient été entreposés.
La chanteuse a tweeté à la mémoire des 22 victimes qui avaient assisté à son concert le 22 mai 2017.
Familles soulagées
«Les familles ont attendu longtemps pour que Hashem Abedi réponde de ses crimes devant la justice et je pense que la plupart d'entre elles seront soulagées de savoir qu'il ne pourra plus faire de mal à personne», a commenté l'avocate Victoria Higgins, qui représente 11 des familles endeuillées.
A l'ouverture du procès début février, le procureur Duncan Penny avait estimé que l'accusé était «juste aussi coupable du meurtre des 22 personnes que l'était son frère», Salman Abedi.
Hashem Abedi avait été arrêté le 17 juillet 2019 à son arrivée à Londres, après avoir été extradé par la Libye, son pays d'origine, où il était parti avant l'attaque. L'attentat avait été revendiqué par le groupe djihadiste, Etat islamique (EI). (nxp/afp)