Drame à Neuchâtel: Le jeune suicidaire avait laissé une lettre

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Drame à NeuchâtelLe jeune suicidaire avait laissé une lettre

Le jeune homme qui a tiré sur un agent de sécurité d'une discothèque samedi à Neuchâtel avant de se donner la mort avait laissé un message.

Selon la police, le jeune homme a participé aux Fêtes du Millénaire, y a bu de l'alcool puis est rentré chez lui où il a écrit un texte sur son ordinateur.

Dans des termes familiers il explique que la vie n'est qu'un jeu, qu'il s'y amuse et que tout le monde peut aller se faire voir. Le jeune homme, domicilié à Neuchâtel, a également envoyé un SMS à trois connaissances dans lequel il indique n'avoir aucun regret.

Après avoir écrit son message, le jeune homme, lieutenant à l'armée, est retourné en ville muni de son pistolet d'ordonnance. Arrivé devant la discothèque «Le Cancun» qu'il fréquentait, il a tiré sur l'agent de sécurité avant de retourner l'arme contre lui. La victime, qui n'avait aucun différent avec le tireur, a été blessé au cou. Transportée à l'hôpital, elle est hors de danger et a été entendue lundi après-midi par les enquêteurs.

Selon les éléments de l'enquête, le tireur, âgé de 21 ans, travaillait dans une entreprise du canton. Membre d'un club de supporters de Neuchâtel Xamax, il avait été condamné le 20 septembre 2010 pour lésions corporelles simples à la suite du match opposant son équipe à Uznach. Il était interdit de stade depuis octobre 2010.

Ces deux derniers mois, il avait fait part d'un certain mal-être à l'un de ses amis. L'enquête se poursuit et des analyses toxicologiques sont notamment en cours.

Attaque potentiellement mortelle

Le bilan de son acte aurait pu être plus grave. Au vu de la localisation de la blessure, «on a plutôt de la chance que le coup tiré n'ait pas été mortel», a indiqué lundi à l'ATS Yanis Callendret, procureur en charge de l'affaire confirmant une information du «Matin».

De leur côté, les organisateurs des festivités regrettent ce drame qui a eu lieu en marge de leur manifestation. Dans un communiqué dimanche, ils précisent toutefois que les deux événements n'ont rien à voir l'un avec l'autre.

TSR

(ats)

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