«Le Père Noël a aussi le droit de se tromper»
Le lendemain de Noël, on s'empresse d'aller changer ou rendre certains cadeaux. Bain de foule en perspective.
Hier, c'était le premier jour des soldes; beaucoup en ont profité pour aller échanger leurs présents. «ça fait quinze ans qu'une vieille tante s'obstine à m'offrir des gants et une écharpe, se plaint Elisabeth. Je récupérerai l'argent pour m'acheter autre chose.»
A Manor Genève, le 26 décembre est le traditionnel jour des retours de cadeaux. «Le Père Noël a aussi le droit de se tromper», plaisante Laurent Baldacci, responsable marketing. Hier, le magasin comptait entre 500 et 600 retours et échanges, dont 300 pour le seul rayon jouets. Même son de cloches à Globus. Les raisons? La taille ne convient pas, le cadeau ne plaît pas ou il a été reçu à double. C'est ce qui est arrivé au petit garçon de Jacques: «Il a reçu deux mêmes boîtes d'un jeu éducatif.
On va prendre des Playmobil à la place.» A la Fnac de Lausanne, les employés du guichet après-vente et accueil n'ont pas chômé hier. «Les DVD et les livres sont les articles qui sont le plus changés, ainsi que les iPod», précise un responsable. Certains ont même tenté de changer des places pour un concert d'André Rieu, en vain: les billets sont définitifs.
Pour rapporter un cadeau dans un magasin, un justificatif d'achat suffit. Mais une tendance se dessine sur les sites de e-commerce. Près d'un internaute sur sept revend ses cadeaux de Noël, selon une étude d'eBay et PriceMinister.
Sabrine Gilliéron/Frédéric Nejad