Royaume-Uni: Le sommet du glauque pour aller gratos à Disney

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Royaume-UniLe sommet du glauque pour aller gratos à Disney

Un Britannique a été condamné mardi pour avoir inventé l'histoire d'une fillette gravement malade afin d'extorquer de l'argent aux bonnes âmes.

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Grand fan du parc d'attractions parisien, le Britannique n'a reculé devant rien pour se faire de l'argent.

Grand fan du parc d'attractions parisien, le Britannique n'a reculé devant rien pour se faire de l'argent.

photo: Kein Anbieter/Facebook

Andrew White, 34 ans, a été condamné mardi à deux ans de prison avec sursis pour fausse représentation. Le Britannique a avoué avoir inventé l'histoire d'une fillette atteinte d'un cancer en phase terminale pour soutirer de l'argent à de bonnes âmes. Pour convaincre les gens de se montrer généreux, le prof de danse a littéralement créé le personnage de «Nicole Walker», 9 ans, une élève de son cours. Sur la page de collecte de fonds qu'il a publiée sur internet, White a inséré une fausse photo de famille, histoire de rendre son récit plus crédible.

Le Britannique est allé jusqu'à créer une «bucket list» imaginaire, dans laquelle l'enfant fictive explique qu'elle rêve d'aller dans un parc à thèmes de Floride mais également à Disneyland Paris. Se faisant passer pour «Nicole», l'homme a écrit dans cette fameuse liste qu'elle aimerait que «son prof de danse Andrew» joue le rôle d'un prince Disney lors de la parade. Le Britannique a incité les commerces locaux et les habitants du coin à faire des dons pour financer ce voyage, relate le «Daily Mail». Il a ensuite directement demandé de l'argent à la fondation CLIC Sargent, qui vient en aide aux enfants cancéreux.

Il annonce la mort de la fillette

Sur le web, Andrew White se faisait passer pour la petite «Nicole», jouant sur la corde sensible pour amadouer les internautes: «Si quelque chose devait m'arriver, ne soyez pas tristes. Je veux que tous mes amis et ma famille soient heureux pour toujours», a-t-il notamment écrit au nom de la fillette. Sur Facebook et sur la page de collecte de fonds, l'homme s'est également fait passer pour la mère de l'enfant fictive, donnant régulièrement des nouvelles de la petite malade. «Elle m'a demandé si je pouvais dire à tout le monde qu'elle est navrée de ne pas pouvoir remercier chacun de vous individuellement», a-t-il écrit au nom de «Charlotte».

Le Britannique a touché le sommet du glauque quand, en mars dernier, il s'est fait passer pour le père de «Nicole»: «Nous sommes vraiment désolés de devoir publier le fait que plus tôt cet après-midi, Nicole a perdu son combat contre la maladie.» Suspicieux, les responsables de CLIC Sargent ont alerté la police, qui n'a pas mis longtemps à déterminer que «Nicole Walker» n'avait jamais existé.

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