Un lien avec Lelandais?Le véhicule et les restes d’un homme disparu en 2016 retrouvés
Des enquêteurs de Grenoble et des gendarmes de la Drôme ont découvert une partie de la dépouille d’Eric Foray. Son crâne avait été retrouvé dans le massif du Vercors en août 2022.

Eric Foray a été vu pour la dernière fois le 16 septembre 2016.
Le véhicule et des restes humains d’un Français disparu en 2016 ont été retrouvés dans une zone montagneuse de la Drôme (sud), a annoncé jeudi le parquet de Valence. Le crâne de cet homme, âgé de 47 ans lors de sa disparition, avait déjà été découvert l’été dernier, dans le massif du Vercors. En janvier, le parquet de Valence avait confirmé qu’il s’agissait de celui d’Eric Foray. L’homme avait été vu pour la dernière fois le 16 septembre 2016 en train de faire des courses dans un magasin de Chatuzange-le-Goubet.
Les causes du décès du quadragénaire restent à découvrir, «comme le reste de sa dépouille». Jeudi, le parquet n’a pas précisé les circonstances exactes ni le lieu des nouvelles découvertes. Il s’est contenté d’indiquer que les recherches des enquêteurs de la section de recherches de Grenoble et du Groupement de gendarmerie de la Drôme, avaient «été menées dans un contexte montagneux particulièrement difficile d’accès» le 3 avril.
Aucune hypothèse n’est écartée
«Elles ont permis la découverte d’un véhicule fortement accidenté, identifié comme celui conduit par Eric Foray au moment de sa disparition», a indiqué Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence. «À proximité de ce véhicule, il a été retrouvé des restes humains et divers effets», a-t-il ajouté. L’ensemble va faire l’objet d’expertises et «l’enquête va se poursuivre sans qu’aucune hypothèse, criminelle ou accidentelle, ne soit écartée», a souligné le procureur.
En 2018, les autorités avaient lancé des appels à témoins dans le cadre d’enquêtes sur deux disparitions dans la Drôme, dont celle d’Eric Foray, pour y déceler une éventuelle implication de Nordahl Lelandais. Elles avaient toutefois précisé que «rien à ce stade dans le dossier ne permettait de les relier» à l’ancien militaire. Ce dernier a été condamné en février 2022 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys, 8 ans, en août 2017. Il purgeait déjà une peine de 20 ans de prison pour le meurtre du jeune militaire Arthur Noyer en avril 2017.