France: Le «violeur des campings» jugé à huis clos

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FranceLe «violeur des campings» jugé à huis clos

Le prédateur, accusé d'une série de viols et d'agressions sexuelles sur des mineures dans le sud de la France, sera jugé à huis clos, a décidé la Cour d'assises de Privas (sud-est), où il comparaît depuis mercredi.

Au centre, l'homme soupçonné d'être le «violeur des campings».

Au centre, l'homme soupçonné d'être le «violeur des campings».

Le «violeur des campings», un carreleur de 33 ans déjà condamné en 2000 pour agression sexuelle, est accusé de deux viols, neuf agressions et tentatives d'agression sexuelle et d'une «atteinte à la vie privée» pour avoir filmé une proche à son insu. Il encourt 20 ans de réclusion. Parmi les dix victimes, âgées de 6 à 17 ans, figurent une fillette allemande, une adolescente belge et une jeune Néerlandaise.

Au cours de l'instruction, Sébastien D. a reconnu l'intégralité des faits et a même révélé spontanément plusieurs agressions dont les enquêteurs n'étaient pas saisis. Au total, il estime en avoir commis «10 à 20», mais il n'a pu fournir de chiffres plus précis.

Enquête dès 2012

L'enquête a débuté en août 2012 après plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles commis selon le même mode opératoire, sur des fillettes surprises de nuit dans leur tente de camping.

L'agresseur, visage dissimulé, leur caressait le sexe ou leur imposait une pénétration digitale pendant leur sommeil. Il prenait la fuite dès que ses victimes ou leurs proches se mettaient à crier.

L'ADN parle

Le 10 août 2012, l'ADN relevé sur la culotte d'une fillette de 11 ans permettait d'interpeller Sébastien D., fiché depuis sa condamnation à 1 an de prison avec sursis et 3 ans de mise à l'épreuve pour agression sexuelle, douze ans plus tôt.

Devant le tribunal, les débats devraient se focaliser sur la personnalité de ce carreleur sans histoire, qui a été brièvement marié. Il dit avoir qu'un camarade a abusé de lui, adolescent, lors d'un passage en internat.

Le verdict est attendu vendredi. (afp)

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