League of Legends: «C’est une bataille dans un rêve!»

C’est rarissime pour un non-Coréen. Anthony «Resilience» Bazire l’a réussi. Il a été reçu dans la prestigieuse académie de Gen.G, l’équipe rivale de T1 et de Faker, l’icône de «League of Legends» (LoL) et de tout un pays. «C’était mon rêve, le plus beau jour de ma vie», se rappelle le gamer français âgé de 24 ans. Dans cette structure professionnalisée, la journée ordinaire commence à 12 h pour finir à 4 h du matin avec au menu un entraînement intensif. Cette routine peut laisser place à de belles surprises. «J’ai croisé pour la première fois Faker quand il sortait de sa structure à 5 h du matin, se rappelle Resilience. En tant que fanboy, je lui ai fait juste un coucou et il a fait coucou back. Après, on s’habitue…»

Dans cet univers hypercompétitif, le Mid Laner a joué en quatrième division avant de voir sa dynamique abruptement cassée par le Covid-19 et un retour en France. «Ce fut une période compliquée. Il fallait maintenir 12 h d’entraînement quotidien et une qualité de sommeil sans forcément être ultra-heureux dans le moment présent», relève le gamer.

De retour depuis à Séoul dans la capitale sud-coréenne, «Resilience» a été promu en division 3.  Il n’a pas abandonné son rêve puisqu’il est toujours en lice pour rejoindre la seconde, voire la première division de «Lol» et de ses stars. «C’est un peu une bataille dans un rêve», confie-t-il. Cela lui permettrait notamment de se mesurer à ses adversaires offline et non plus seulement online: «Voir les autres se dépasser dans la même pièce, ça donne envie de te surpasser et de recopier les meilleurs.»