Léo Tardin est de retour

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Léo Tardin est de retour

Le pianiste, qui vit à New York depuis dix ans, revient demain soir dans sa ville natale pour un concert dans le cadre de La Bâtie.

«Je me suis ruiné en passant un nombre incalculable de soirées au Nuyorican Poet Cafe, à la recherche d'une voix qui me convenait. J'ai trouvé Celena comme ça. Une artiste au meilleur et au pire sens du terme: énigmatique mais pas toujours facile!» Pour son retour à Genève, Léo Tardin est accompagné par Celena Glenn, une slameuse deux fois championne du National Poetry Slam, et par Julien Charlet, batteur. Le tout forme Grand Pianoramax, la formation électrique du Genevois, en concert demain au Casino-Théâtre dans le cadre de La Bâtie et en première suisse.

Ce retour à la maison vient à un moment particulier pour Léo Tardin. Parti il y a dix ans à New York, il est, à 30 ans, porté par une rumeur toujours plus flatteuse dans la scène du jazz. «Le contrat que j'ai signé en 2003 avec Obliqsound a changé ma vie», dit-il. Son agenda est plein jusqu'en novembre, rempli d'allers et retours entre les Etats-Unis et l'Europe, continent qui fait vivre les jazzmen.

Un de ses titres a récemment été téléchargé à 43 000 reprises sur la version américaine d'iTunes. Le succès se dessine, et avec lui les attentes. «Me produire dans une salle où je connaîtrai une bonne partie de l'audience, ça devient rare, avoue-t-il. Et pour tout dire, j'ai la trouille! Nous n'avons que rarement joué deux sets avec cette formation. J'aurai l'impression d'être nu sur scène.»

David Haeberli

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