Les carrossiers profitent encore de la grêle en Lavaux

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Les carrossiers profitent encore de la grêle en Lavaux

Si le chiffre d'affaires des carrossiers genevois chûte de 20% en 2006, leurs homologues vaudois gardent le sourire.

Malgré la réduction sensible du nombre d'accidents grâce à l'abaissement du taux d'alcool dans le sang, leurs petites entreprises ne connaissent pas la crise.

A cela, diverses raisons, selon Marc Walder, président de la Société vaudoise des carrossiers. «Pour notre secteur, nous bénéficions encore des retombées positives de la grêle qui s'est abattue en Lavaux l'automne dernier. Le nombre de voitures endommagées était si élevé que nous ne pouvions pas faire face immédiatement à l'ensemble des demandes.» Des clients viennent encore faire réparer leur carrosserie pour les dégâts causés il y a un an!

Autre facteur qui désavantage Genève et épargne Vaud: les réparations en France voisine. «Même les services des sinistres de certaines compagnies préconisent parfois à leurs assurés d'apporter leur véhicule chez des carrossiers français pour réduire la facture, confirme Marc Walder. Ils envoient même leur expert sur place.»

Par ailleurs, les assureurs ont de plus en plus tendance à diriger leurs clients vers des chaînes de spécialistes en réparation afin de réduire leur frais. Les pare-brises et les vitres à remplacer sont, par exemple, devenus l'apanage de certaines entreprises qui cassent les prix. Un manque à gagner de plus pour les carrossiers indépendants.

Frédéric Nejad

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