Suisse: Les catastrophes naturelles tuent moins

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SuisseLes catastrophes naturelles tuent moins

Depuis 1946, 1023 personnes sont décédées en lien avec ces phénomènes naturels. Les avalanches restent meurtrières.

Une chute de séracs avait fait 88 morts lors de la construction du barrage du Mattmark, en Valais, en 1965.

Une chute de séracs avait fait 88 morts lors de la construction du barrage du Mattmark, en Valais, en 1965.

Keystone

Les catastrophes naturelles ont fait 1023 victimes lors de 635 phénomènes depuis 1946 en Suisse. Un tiers des victimes ont péri dans des avalanches, selon l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. La tendance est à la baisse.

La prévision des avalanches s'est fortement améliorée grâce aux recherches nivologiques intensives, constate le WSL mercredi dans un communiqué. La construction d'ouvrages de protection explique aussi la baisse du nombre de victimes.

Drame du Mattmark

La foudre est la deuxième cause de mortalité avec 164 victimes en 70 ans. Dans ce cas aussi, le nombre de décès est en nette baisse grâce à une meilleure carte des dangers. Les accidents mortels causés par des laves torrentielles, glissements de terrain, crues, chutes de pierres et tempêtes présentent un bilan humain à peu près stable.

Le Valais a été le théâtre des deux plus graves catastrophes recensées. En 1965, 88 personnes ont été tuées par une chute de séracs lors de la construction du barrage de Mattmark. En 1970, 30 personnes ont péri dans les avalanches Reckingen.

60 fois plus de morts sur les routes

«En comparaison avec d'autres accidents mortels, les catastrophes naturelles en Suisse représentent une faible proportion», relativise le WSL. Ces 70 dernières années, 60 fois plus de personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route. Par ailleurs, la Suisse reste sous la moyenne internationale.

Le WSL a collecté les données des 70 dernières années avec lesquelles il a créé une base de données. Elle doit permettre d'améliorer la protection de la population. Les chercheurs se sont limités aux accidents concernant la protection de la population dans les localités et voies de communication. Ils n'ont pas tenu compte des accidents de loisirs, comme les skieurs emportés par les avalanches. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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