Les cracks font vibrer les tribunes de Longchamp

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Les cracks font vibrer les tribunes de Longchamp

HIPPISME. Le 86e Prix de l'Arc de Triomphe a irradié l'hippodrome
de bonheur ce week-end. Mais à quoi tient la magie de la course?

L'«Arc», c'est l'événement de l'année. Mieux, un authentique monument. Près de 50 000 turfistes du Royaume-Uni, d'Australie, du Japon et d'ailleurs, dont une ou deux centaines de Suisses, ont franchi les portes du temple du galop, dimanche, à Paris. Sur la piste, «Dylan-Thomas» a remporté l'officieux championnat du monde des pur-sang et ses 2 millions d'euros. Le 4 ans irlandais entrait dans la légende.

Le mot est lâché. La ferveur dont jouit l'Arc, ses tribunes archicombles, son milliard de téléspectateurs, s'explique tous azimuts. «C'est la plus grande course de la planète, avec les meilleurs chevaux», résume André Fabre, le record trainer (7 victoires) réputé pour son silence envers la presse tricolore. «Sa position dans le calendrier fait d'elle une finale entre les gagnants de tous les derbys du continent», complète Russell, de Birmingham. «Même Royal Ascot ne connaît pas un tel concentré d'épreuves internationales au sommet en un seul week-end. Et là, le public côtoie vraiment les puissants et les people (n.d.l.r.: tels le premier ministre François Fillon ou Adriana Karembeu)», lance John, d'outre-«Channel» lui aussi. «Regardez le cadre: le bois de Boulogne, le vieux moulin, la tour Eiffel, un soleil radieux, c'est magique!» pavoise Patricia. Tous, parions-le, reviendront en 2008.

Grégoire Gonin, Paris

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