Chute de l'euroLes groupes suisses n'ont pas trop souffert
Malgré un euro faible, les entreprises suisses n'ont pas trop trinqué. Mais cela pourrait changer
L'euro est à un bas niveau depuis plusieurs semaines.
De manière générale, les entreprises suisses n'ont pas trop souffert de la vigueur du franc au premier semestre. Les effets d'un euro faible devraient cependant se présenter cet hiver. Mais les perspectives globales demeurent favorables.
L'affaiblissement de la monnaie unique européenne a été compensé en partie par une appréciation du dollar, constate Jérôme Schupp, analyste chez Syz & Co.
Les conséquences d'un euro faible devront être digérées l'hiver prochain, met en garde Janwillem Acket, chef économiste chez Julius Baer. Un risque de décélération conjoncturelle globale existe en outre, avec notamment un possible ralentissement aux Etats-Unis.
Il ne sera pas possible de maintenir des rythmes de croissance aussi forts au second semestre, prévient Jérôme Schupp, mais ils seront positifs. En termes de rentabilité, 2010 sera une très bonne année, anticipe l'analyste genevois.
Le scénario catastrophe d'une rechute semble écarté. Rarissimes sont les entreprises à évoquer un repli de l'activité. Et Roland Duss, économiste à la banque Gonet & Cie, de conclure, confiant: «Les perspectives sont encourageantes».
(ats)