Euro 2016 à MarseilleLes hooligans russes n'ont pas pu être interpellés
Aucun des 150 hooligans russes «extrêmement entraînés et violents» qui ont participé aux scènes de «guérilla urbaine» avant le match Angleterre - Russie à Marseille, n'a pu être interpellé.
Six Britanniques, un Autrichien et trois Français vont être jugés en comparution immédiate lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Marseille, après les incidents violents qui ont opposé des supporters en marge du match Angleterre-Russie samedi, a annoncé le procureur de Marseille.
Des peines d'incarcération et d'interdiction du territoire pour les étrangers seront requises contre eux, a précisé Brice Robin au cours d'un point presse, évoquant par ailleurs 150 hooligans russes «extrêmement entraînés» impliqués dans ces incidents, mais dont aucun n'a été interpellé.
Etat critique mais stable
Quant au supporter anglais grièvement blessé samedi après avoir reçu des coups de barre sur la tête est toujours dans un état «critique» mais stable, a déclaré lundi le procureur de la République de Marseille. «Ses agresseurs n'ont pas été identifiés», a ajouté Brice Robin lors d'une conférence de presse.
La quasi totalité des 35 blessés recensés lors des violences samedi sur le Vieux-Port de Marseille impliquant des supporters russes, anglais et des Français sont de nationalité anglaise, a-t-il précisé. «Il n'y a pas eu de faille» dans le maintien de l'ordre à Marseille, a par ailleurs jugé M. Robin.
(nxp/afp)
Le maire avoue avoir été «débordé»
Les autorités locales ont été «complètement débordées par (les) hooligans et ces gens venus de Russie», à l'origine de graves incidents sur le Vieux-Port samedi, a déclaré lundi le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (LR). «Nous avons essayé de tout faire pour que tout se passe bien. Quant aux forces de police, elles sont intervenues quand il fallait qu'elles interviennent. Qu'on n'ait pas encore de polémique là-dessus!», a toutefois lancé l'élu. Il faut que nous tirions les leçons»