Les mordus d'héliski pris dans la tourmente

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Les mordus d'héliski pris dans la tourmente

Les 42 places d'atterrissage en montagne, sises à plus de 1100 m d'altitude, vont être passées au crible par l'Office fédéral de l'aviation civile. Objectif: limiter les nuisances causées par ces terrains dans des zones naturelles protégées et de détente.

L'héliski pourrait en faire les frais. Au Club alpin suisse, Jörg Meyer ne cache pas sa déception. Le CAS, qui n'est pas fondamentalement contre le fait de se faire déposer sur une montagne par un hélico pour la descendre à ski, milite pour la définition de «zones de tranquilité», d'où l'héliski serait banni.

Mais de telles zones ne figurent pas dans le concept mis en consultation. «Les compagnies d'hélicoptères ne se sont pas du tout montrées prêtes au compromis», déplore M. Meyer. Contactée, Air Glacier n'a pas souhaité prendre position.

(ert/ats)

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