Les Suisses et la cuisine: Les plats italiens ont toujours la cote

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Les Suisses et la cuisineLes plats italiens ont toujours la cote

La barrière de rösti entre romands et alémaniques existe également en matière d'habitudes alimentaires.

Les francophones sont 71% à cuisiner au moins un repas chaud par jour, contre 61% chez les germanophones, selon un sondage sur les habitudes alimentaires des Suisses publié lundi par Coop.

L'étude basée sur les réponses de 565 personnes montre également qu'une majorité consacre un «temps considérable» à la cuisine: près d'une heure par jour en semaine et une heure et demie le week-end. Seuls 4% de l'ensemble des sondés ne cuisinent jamais. Sans surprise, ce sont en majorité des hommes (7%) et une minorité de femmes (1%).

Alors qu'une écrasante majorité des sondés (94%) utilise des produits frais pour faire la cuisine, ils ne sont que 11% à faire leur pain eux-mêmes. De manière générale, les romands sont plus «créatifs» que les alémaniques alors que ces derniers recourent plus souvent aux produits précuisinés.

Pâtes et plats italiens

Les plats italiens ont toujours la cote: 85% des personnes interrogées en cuisinent régulièrement, voire exclusivement. Les pâtes tiennent donc le haut du pavé. Les plats végétariens ont les faveurs d'un quart des personnes interrogées: ce sont en majorité des femmes originaires de Suisse alémanique.

Les «grandes toques» font peu d'émules. En effet, les parents sont les «professeurs de cuisine» les plus cités alors que la moitié des sondés ont appris à cuisiner seuls. Près d'un tiers disent s'inspirer de leur père ou de leur mère.

L'influence de «Betty Bossi» n'est pas en perte de vitesse en Suisse: plus de la moitié des sondés affirment suivre ses recettes. Ils puisent également leur inspiration dans d'autres livres de cuisine, sur internet et auprès de leurs amis. Près d'un tiers affirment créer leurs propres recettes.

La friteuse au placard

La cuisinière et le four viennent en tête des instruments les plus utilisés. Quant au micro-ondes, il a été supplanté par le «steamer»: le premier n'est utilisé que par 5% des sondés, contre 26% au second. L'appareil le moins utilisé est la friteuse.

Fort de ces résultats, les auteurs du sondage ont défini quatre catégories de cuisiniers. La plus importante est celle des cuisiniers «amateurs» avec 44% des effectifs. Ils sont les plus regardants sur les prix avec ceux de la catégorie «par devoir et économes». En revanche, ce n'est pas le cas pour les cuisiniers de type «détaché» ou de style «nature et santé».

Les catégories «nature et santé» et «amateur» sont celles qui utilisent le plus de produits frais. Les plats déjà cuisinés ont par contre la cote dans les catégories «par devoir et économe» et «détaché». (ap)

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