Paléo: Les pogos oui, les bobos non

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Paléo FestivalLes pogos oui, les bobos non

Au Paléo, pour le bien des festivaliers, on considère les pogos comme «une activité à risque».

Les pogos sont prisés des fans de rock et de hip-hop.

Les pogos sont prisés des fans de rock et de hip-hop.

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Les artistes peuvent-ils demander au public du Paléo de pogoter, d’aller de droite à gauche et inversement, ou de faire le mur de la mort? «Oui, ils peuvent être en interaction avec la foule. Mais, comme ce sont des activités à risque, comme le saut en parachute ou le parapente, on a des procédures, qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt, provisoire, du concert, pour vérifier que tout le monde va bien», assure Pascal Viot, coordinateur chargé de la sécurité.

Celui qui est spécialiste des mouvements de foule précise qu’il y a une surveillance et une observation constantes des festivaliers. Il rappelle aussi qu’en amont des performances, le festival essaie de sensibiliser les artistes et leurs managers aux problèmes de sécurité. «Ce que je constate, c’est que de plus en plus, ce sont les musiciens eux-mêmes qui stoppent le show et qui indiquent à la sécurité qu’il y a des personnes en détresse», se réjouit-il.

(jde)

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