Réaction au départ de Samuel SchmidLes radicaux posent des conditions à l'UDC
Selon le président du Parti radical suisse (PRD) Fulvio Pelli, l'UDC est légitimée de viser le siège du conseiller fédéral Samuel Schmid.
Le parti doit auparavant abandonner sa politique d'opposition, a-t-il toutefois déclaré, en rendant hommage au ministre démissionnaire.
L'UDC dispose d'un large éventail de gens pour succéder à M. Schmid, a déclaré M. Pelli, interrogé mercredi par l'ATS. Des personnalités comme Christoph Blocher ne trouveraient toutefois pas de majorité au Parlement, a ajouté le président des radicaux, sans citer d'autres noms.
Selon ce dernier, l'UDC devra prouver sa volonté d'assumer à nouveau des responsabilités pour la Suisse au moment de la nomination d'un candidat à la succession. Le parti doit renoncer à l'avenir «aux jeux politiques», a déclaré M. Pelli, faisant allusion au programme d'armement.
Le président du Parti radical a loué le conseiller fédéral qui a annoncé mercredi son retrait pour la fin de l'année. Selon M. Pelli, M. Schmid achève une carrière pleine de succès et d'engagement. Les réformes menées au sein du Département fédéral de la défense (DDPS) ont permis de mettre l'armée sur le bon chemin dans une période difficile. Il faut désormais consolider les mesures prises, a estimé M. Pelli.
Tous les membres de l'armée n'ont pas encore compris ce que voulait leur chef. Des réformes supplémentaires, telles que la transformation de l'armée de milice en armée professionnelle, ne sont pas nécessaires, a précisé le chef du PRD.
Les radicaux ne sont pas intéressés à diriger le DDPS, a encore relevé M. Pelli. «Nous ne voulons pas déplacer nos deux conseillers fédéraux. Ils sont bien intégrés dans leur département», a estimé le président du Parti radical suisse.
(ats)