JO 2016 - AvironLes regrets du quatre de couple suisse
La formation, qui avait raté de peu sa qualification directe pour la finale, a échoué en repêchage, lundi. Frustrant.
Quatrièmes des repêchages, les Lausannois Barnabé Delarze et Augustin Maillefer, associés à Roman Röösli et Nico Stahlberg, ont manqué l'accès à la finale A des six meilleurs. «Déception et tristesse», a résumé Röösli à l'heure de donner son sentiment. L'embarcation avait pourtant pris un meilleur départ qu'en séries. Mais dans les 500 derniers mètres, qui constituent normalement la force de l'équipe, l'écart face aux Britanniques, qu'ils devaient battre pour toucher à leur rêve de finale, s'est nettement creusé. En tête, l'Allemagne, championne olympique et du monde, n'était pas abordable.
En fait, c'est en séries que les Suisses ont manqué le coche. Il s'en était fallu de 24 centièmes pour qu'ils accèdent directement à la finale A. «Tout le monde se tient de très près dans cette discipline, beaucoup de choses peuvent arriver», avaient prévenu quelques jours plus tôt Maillefer et Delarze.
Le quatre de couple avait la particularité de ne présenter que dix embarcations au départ à Rio. Que des bateaux forts. Par souci d'équité entre les sexes, la Fédération internationale d'aviron avait dû réduire la participation dans cette discipline pour augmenter le quota féminin ailleurs. La première difficulté consistait à entrer parmi ces dix bateaux amiraux. Ce fut fait, mais malheureusement, en ce jour J olympique, les Suisses n'ont pas su hausser le niveau.
Ils avaient été freinés dans leur préparation par une blessure de plusieurs mois de Barnabé Delarze, touché au dos. Augustin Maillefer de son côté a dû être opéré au poignet droit. Cette saison, le quatuor a ainsi dû attendre mi-juin, avec les finales de Coupe du monde à Poznan, pour ramer pour la première fois dans sa composition de Rio. Les automatismes ont pu faire défaut. Et la finale B ne constitue en aucun cas une consolation... (nxp/ats)