Euro 2016: Les statistiques qui tuent (ou pas): 14e journée

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Euro 2016Les statistiques qui tuent (ou pas): 14e journée

Tous les lendemains de matches, retrouvez les chiffres les plus importants. Aujourd'hui: comment se faire éliminer en tirant 26 fois au but.

Robin Carrel
Toulouse
par
Robin Carrel
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Toulouse
Granit Xhaka a connu un match plus difficile que d'habitude. La faute à un marquage impitoyable.

Granit Xhaka a connu un match plus difficile que d'habitude. La faute à un marquage impitoyable.

photo: Keystone/Jean-christophe Bott

Sur les 26 envois des Suisses, 8 ont été cadrés et un a frappé le cadre... Les Helvètes ont eu le ballon 56% du temps, ont réussi 604 passes sur 713, dont 357 dans le sens du jeu. Mais malgré tout cela, les Helvètes ont pris la porte du tournoi. Scruter l'ensemble des chiffres fournis par l'excellent site Instatscout.com permet de refaire le match dans tous les sens. Malgré les bonnes stats de la troupe de Vladimir Petkovic, le match est toujours terminé et la Suisse a toujours perdu...

Sommer est pourtant un spécialiste

En plus de son penalty manqué, Granit Xhaka a connu un match plus difficile que d'habitude. La faute à un marquage impitoyable, quasi individuel sur lui et tactiquement bien pensé de la part des Polonais. Le meneur de jeu reculé de l'équipe de Suisse a touché un nombre élevé de ballons (138), mais n'en a rendu proprement que 114. Un taux de passes réussies de seulement 83%, bien loin de ses standards (92%) depuis le début de l'Euro. La Nati a, du coup, dû s'en remettre aux inspirations de Valon Behrami (67 sur 87) et de Fabian Schär (102 sur 117, tout de même).

Au niveau des pénalties, la Suisse avait pourtant un avantage avant de défier la Pologne. Non seulement elle a eu la chance de remporter le tirage au sort, ce qui lui a permis de tirer en premier - près de 55% des formations qui débutent une séance de pénalties l'emportent, d'après les statistiques -, mais elle avait également la chance d'avoir un vrai spécialiste de l'exercice devant son filet. Au cours de sa carrière, Yann Sommer avait en effet stoppé 26% des pénalties contre lui (12 sur 52), contre seulement 19% à son homologue Lukas Fabianski (5 sur 26). Mais comme la Nati n'avait remporté qu'un de ses 10 derniers matches contre les "Aigles blancs"...

13'000 tweets par heure

Autre genre de statistique: le but extraordinaire de Xherdan Shaqiri a, comme on le dit dans le jargon, "cassé internet". Le tweet de Gary Lineker ("Est-ce que Shaqiri est capable de faire ça un mardi pluvieux et froid avec Stoke?") a par exemple été retweeté 6110 fois. Celui de son coéquipier Peter Crouch ("Je suis heureux que Shaqiri m'ait observé à l'entraînement") a pour sa part été partagé plus de 5000 fois. Shakira, elle, est restée un peu en retrait avec un peu plus de 4000 retweets. Au moment du ciseau de l'ailier de la Nati, un pic à plus de 13'000 tweets par heure a été enregistré.

Plus généralement, cet Euro restera tout de même celui des calculateurs. Il y a beaucoup de buts dans les ultimes instants? Certes. Mais c'est surtout terriblement cadenassé en début de partie. Samedi, à la mi-temps de Croatie-Portugal, on a vécu la 19e première période vierge de but en 38 rencontres. Soit exactement une sur deux! Si vous voulez faire la sieste ce dimanche, pensez à la période initiale de France-Irlande...

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