Génération Z: Leur conseil aux aînés: «N’ayez pas peur de nous, ayez confiance»

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Génération ZLeur conseil aux aînés: «N’ayez pas peur de nous, ayez confiance»

Vous avez été nombreux à réagir à notre appel à témoignages au sujet de l’arrivée de la génération Z sur le marché du travail. Voici une sélection.

Glandeurs, les plus jeunes? Ils démentent et s’expliquent.

Glandeurs, les plus jeunes? Ils démentent et s’expliquent.

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Ce que les jeunes de la génération Z cherchent dans leur travail? «Aimer ce que l’on fait», «du respect», «du plaisir», «un salaire juste», «des possibilités de développement», «moins de stress», nous ont-ils déclaré après notre appel à témoignages.

Camille, née en 1995 et qui serait donc le plus souvent classée parmi les millénials, dit se reconnaître. «On est jugés comme tire-au-flanc, mais il s’agit souvent d’une excuse pour ne pas faire bouger les choses, par peur. Ce n’est ni la masse de travail ni l’implication que l’on refuse, au contraire, je pense que nous sommes volontaires et capables.» Articuler son identité autour de son boulot et de sa carrière, ça ne fait plus rêver. «Ce train de vie métro-boulot-dodo n’attire plus du tout ma génération», abonde Maëlle, née en 1998.

Des millénials entre deux chaises

«Si j’ai un conseil à donner aux anciennes générations: n’ayez pas peur de nous, valorisez-nous et ayez confiance en nous. Le besoin primaire de se sentir utile à la société est toujours présent, voire davantage, mais il s’exprime d’autres manières», appelle Camille.

Hormis de la génération Z, toutes les personnes qui ont témoigné après notre appel sont des millénials. Et ils les accueillent plutôt avec optimisme. «Je suis de la génération Y et fonctionne exactement comme la Z… et je ne suis clairement pas la seule», nous écrit Léa*.

Les millénials se retrouvent comme en sandwich entre deux visions. D’une part, ils découlent des baby-boomers, qui occupent encore la majorité des postes de direction. De l’autre, ils font la jointure avec la génération Z, avide de changement. Les témoignages reflètent la tension entre une tendance conservatrice et une plus progressiste.

Des extraterrestres

«Je vois l’arrivée de la génération Z vraiment positivement, surtout en Suisse où les choses sont souvent gravées dans le marbre», dit Sven, né en 1990, qui a «toujours eu l’impression d’être un extraterrestre parce que je voulais travailler à 60%», chose qu’il fait désormais avec «une motivation à m’investir doublement renforcée».

Né en 1990 aussi, Gianni se dit au contraire «perplexe face au comportement de la nouvelle génération». Son portrait est plus dur: narcissisme, faible goût pour l’effort, enfants rois gâtés: «Lorsqu’il y a une difficulté, ils abandonnent, ne se sentent pas considérés et changent de voie. Ils s’imaginent pouvoir accéder au sommet d’une montagne sans avoir conscience de la difficulté du sentier qui y mène», dit-il.

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