​​MOBILITÉ DOUCE: ​​L’intelligence artificielle s’empare des vélos à louer

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​​MOBILITÉ DOUCE​​L’intelligence artificielle s’empare des vélos à louer

​​Avec Velospot, une société romande conquiert des marchés des deux-roues en libre service. Dernier conquis: Bâle-Ville.

par
Frédéric Nejad Toulami

​​Candidate malheureuse face à Publibike lors du concours pour équiper la région de Nyon (VD) en 2017, la société biennoise Intermobility a remporté en avril le mandat proposé par les autorités de Bâle-Ville. Le système Velospot 4.0 retenu par la ville de Bâle est considéré comme avant-gardiste par des experts du Département de la construction et de la circulation, car il s’appuie sur la technologie de l’internet des objets (IoT). Contrairement aux systèmes conventionnels (comme Donkey Republic à l’EPFL) qui utilise le smartphone du client pour la location, la gestion et l’exploitation de la flotte, Velospot 4.0 ne nécessite aucun moyen tiers tels que smartphone ou cartes à puces, même si leur utilisation demeure possible, pour louer un cycle ou gérer la flotte.

«La particularité unique réside dans le fait que le vélo embarque une technologie propre lui permettant en tout temps de se localiser, de gérer les locations ou encore de communiquer, déclare François Kuonen, CEO d’Intermobility. Le deux-roues est ainsi connecté de manière continue au système central d’exploitation via internet.»

2 millions de francs sur cinq ans investis par Bâle-Ville

La mise en place de ce système de location, dès 2021, sera subventionnée à hauteur de 400 000 fr. par année durant 5 ans par le canton de Bâle-Ville, qui prévoit d'étendre progressivement la flotte à 2000 véhicules, dont une partie sera électrique. De plus, l’ensemble des vélos d’intermobility viennent de ses ateliers de montage à Bienne (BE) depuis 2016.

​​Utilisation et maintenance planifiées automatiquement

​Autre particularité de Velospot 4.0: la gestion automatique de l’exploitation des flottes avec l’aide de l’intelligence artificielle. «L’outil d’exploitation prévoit et adapte les travaux d’équilibrage et de maintenance aux besoins prévus dans les heures et jours à venir», précise François Kuonen. Les prévisions d’utilisation et les missions attribuées de façon automatique aux collaborateurs sont définies par des algorithmes qui traitent des données d’expériences sans cesse mises à jour (météo, activités de travail et de loisirs, etc…).

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