Tract anti-OM à Lyon«Marseille est une ville où règne le sida»
Un tract a circulé avant la fin du match Lyon - Marseille (4-2). Le président lyonnais Jean-Michel Aulas est outré et promet des mesures.
- par
- Sport Center

Les «Bad Gones» se sont une nouvelle fois «illustrés»...
«Tout est détestable chez eux», «Leur ville sale, leur accent insupportable», «Leurs ultras prétendument antiracistes mais plus sûrement anti-français», «Marseille est une ville où règne le sida»: voilà ce que l'on pouvait lire sur un tract anti-OM qui a circulé dans les gradins du Groupama Stadium - et plus particulièrement dans la tribune des «Bad Gones» -, dimanche soir, avant la fin du match Lyon - Marseille (4-2).
Même si les supporters de l'OM n'étaient pas autorisés à entrer dans le stade, certains ont malgré tout réussi à s'y introduire. Du coup, des heurts ont éclaté dans les coursives du stade lyonnais. Ils ont conduit à des interpellations, un blessé léger étant à déplorer.
Ces incidents ont mis le président de l'OL Jean-Michel Aulas hors de lui. «Il y a eu des interpellations en flagrant délit et les personnes arrêtées, qu'elles soient de Marseille ou de Lyon, seront sévèrement sanctionnées par la justice, a tempêté le président lyonnais. 99% de nos supporters sont formidables. Mais moins d'1% se sont distingués par des gestes que je n'ai absolument pas appréciés, après le premier but marseillais notamment. Ces gens-là veulent exister par ce biais mais ils n'ont pas idée de la détermination que j'ai pour que ça cesse.»
Jean-Michel Aulas a aussi évoqué le tract: «Ce tract odieux est inadmissible et totalement inapproprié», a-t-il commenté. Il s'est empressé d'initier un communiqué du club afin de «déplorer une telle initiative».

D'après ses dires, le dirigeant de l'OL serait même prêt à se mettre à dos son principal groupe de supporters (les Bad Gones) en lançant une action en justice. «Si j'en avais la possibilité, j'aurais porté plainte, parce que ce tract tente de discréditer un club ayant une image formidable auprès de tous les clubs européens. Mais il n'est pas diffamatoire en tant que tel.»