Verbier (VS): Matériel du finish de l’Xtreme enseveli par une avalanche

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Verbier (VS)Matériel du finish de l’Xtreme enseveli par une avalanche

Des dizaines de milliers de francs d’infrastructure gisent sous trois mètres de neige. Caméras et génératrices sont perdues, au moins jusqu’au printemps.

Pauline Rumpf
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Pauline Rumpf

Voilà une édition qui restera dans les annales pour l’Xtreme de Verbier (VS): non seulement elle a vécu une annulation unique pour raisons de météo (la seule autre occurrence ayant été décidée pour des raisons de pandémie), mais elle a également été entachée par une perte matérielle conséquente.

«Oublie, c’est annulé»

Le fameux Bec des Rosses a en effet été miné dans le but de sécuriser la pente pour les compétiteurs. «Mais c’est toute la montagne qui est partie», raconte un témoin. Une avalanche démesurée, créant une cassure de deux mètres de haut, a dévalé les pans rocheux avant d’engloutir purement et simplement l’infrastructure d’arrivée de la course. «En voyant ça, on s’est dit immédiatement: oublie, c’est annulé», poursuit ce témoin.

Outre des questions de sécurité rendant la descente impossible, ce sont des dizaines de milliers de francs de matériel qui ont été ensevelis sous trois mètres de neige compacte. Génératrices, caméras, écrans, supports publicitaires, fibre optique… «On est encore en train de lister tout ça», confie Gabriel Wicki, directeur de la communication du Freeride World Tour (FWT). «On a tenté de creuser, mais tout est éparpillé et ce serait un travail titanesque, poursuit-il. On les récupérera donc au printemps. Et on est conscients que certaines choses ne seront pas réutilisables.»

Des supports publicitaires et du matériel de captation vidéo sont ensevelis, probablement jusqu’au printemps.

Des supports publicitaires et du matériel de captation vidéo sont ensevelis, probablement jusqu’au printemps.

DR

Aucune vie en danger

Les organisateurs sont encore en train de chiffrer la perte, et de discuter avec les assurances. «C’est la première fois que nous vivons une telle situation», précise Gabriel Wicki. Il se réjouit toutefois des mesures de sécurité déployées pour l’occasion. «Aucune vie n’a été mise en danger, bien au contraire», rassure-t-il. Personne ne se trouvait en effet dans la «finish area» au moment du déclenchement.

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