FranceMère de famille retrouvée morte: l'affaire est trouble
Alors qu'elle avait disparu depuis une semaine, le corps d'une quadragénaire a réapparu à proximité de son domicile. Des éléments étranges gravitent autour de son décès.
- par
- dri

La quadragénaire n'avait plus donné de nouvelle depuis mardi dernier.
Un appel à témoin avait circulé dans la presse française dimanche dernier. Il faisait état de la disparition de Frédérique F., tout juste 40 ans, domiciliée à Pont-de-Roide dans le département du Doubs. Cette mère de famille de quatre enfants avait quitté son domicile mardi, sans emporter ni son téléphone portable ni son porte-monnaie. Après que l'avis de recherche a été relayé sur les réseaux sociaux, sa famille et ses amis avaient organisé une battue sans succès.
C'est lundi après-midi que le corps de la quadragénaire a finalement été retrouvé dans l'herbe, à proximité d'une pizzeria et à 600 mètres de son domicile. C'est un écolier de 11 ans qui a repéré le cadavre. La victime était pieds nus. D'emblée, le lieu de la découverte macabre interroge: est-il possible que la dépouille soit restée là plusieurs jours sans que personne ne s'en aperçoive? «Je ne le crois pas. Samedi, ma belle-fille qui habite à côté a lavé sa voiture juste devant l'endroit et elle n'a rien vu. Pas plus que mes petites-filles qui ont joué dans la cour dimanche. Ça me semble donc peu probable», répond Paul Pito, le propriétaire du terrain à l'Est Républicain.
D'après les premiers éléments d'enquête, aucune lésion ni trace de coups n'ont été mises à jour. Il faudra attendre le rapport d'autopsie pour connaître les causes du décès. Cela étant, les circonstances autour de la mort de Frédérique F. sont troublantes. Notamment au vu des récents éléments liés à une sombre affaire qui remonte à quatre ans en arrière. Un homme avait été retrouvé sans vie au domicile même de la quadragénaire, «officiellement» décédé d'une overdose. La famille du défunt avait alors porté plainte. Plainte que le juge d'instruction s'apprêtait à classer sans suite, avait-il annoncé il y a quinze jours. Suite à cela, toujours selon le quotidien français, une personne de la partie plaignante avait formulé des menaces à l'encontre de Frédérique F., mentionnant que cette dernière «ne s'en tirerait pas comme ça et qu'elle se chargerait de son cas». Des propos mis à exécution? Ce sera aux enquêteurs de faire la lumière sur toute cette histoire.