réalité virtuelle: Meta prêt à tirer un trait sur l’app de fitness vedette

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réalité virtuelleMeta prêt à tirer un trait sur l’app de fitness vedette

Le groupe de Mark Zuckerberg a reporté l’achat du studio à l’origine de «Supernatural» en raison de l’examen en cours du gendarme de la concurrence.

L’app immersive de fitness «Supernatural» éditée par le studio Within.

L’app immersive de fitness «Supernatural» éditée par le studio Within.

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Le groupe Meta menace de ne plus boucler l’acquisition de Within Unlimited, le studio qui édite «Supernatural», une populaire application de fitness sur les casques de réalité virtuelle. Devant un tribunal américain, le patron Mark Zuckerberg a déclaré selon l’agence Reuters que devenir propriétaire de Within Unlimited n’était «pas si important» pour les ambitions de Meta. Il a affirmé que l’objectif premier était de s’en servir pour créer des outils de communication et une plateforme pour les applications de différents développeurs.

Il a également mis en avant qu’il était dans l’intérêt de Meta de «voir d’autres entreprises créer des applications clés de productivité et de jeu pour attirer un public de masse vers la réalité virtuelle et augmentée».

Son groupe s’est donné une nouvelle date, jusqu’au 31 janvier, avant de conclure l’achat d’une société évaluée à un demi-milliard de francs. «Si cet accord ne se conclut pas en temps opportun, nous nous retirerons certainement», a cependant prévenu Andrew Bosworth, le directeur technique de Meta.

Il y a un an, la FTC, le gendarme américain du commerce, s’était intéressée de près à cette acquisition. L’autorité avait ensuite ouvert l’été dernier une procédure contre le groupe de Mark Zuckerberg, en estimant que ce rachat risquait de tuer la concurrence dans la catégorie des applications de fitness de réalité virtuelle. Sous son ancien nom Facebook, Meta avait déjà mis le grappin sur plusieurs autres studios, dont les développeurs du populaire «Beat Saber», un titre présentant des similitudes dans la mécanique de jeu avec «Supernatural».

La FTC accuse le groupe américain «d’acheter des parts de marché au lieu de les gagner au mérite», comme il l’avait fait, selon elle, en acquérant Instagram et la messagerie WhatsApp dans les années 2010.

(laf)

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